lundi 13 juin 2016

REVUE N°10: NOLLYWOOD WEEK 2016

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Dimanche 5 juin 2016 a eu lieu la clôture du festival Nollywood Week à l’Arlequin dans le 7e arrondissement de Paris. Durant cet évènement, nous avons fait le take over du snapchat de mboa237 et iamnaija237 afin de faire partager au plus grand nombre d’entre vous cette dernière journée du festival.


La diffusion des films en compétition a débuté à 14h avec deux longs métrages accompagnés d’un échange convivial avec la salle en présence des acteurs et réalisateurs. S’en est suivi 7 courts métrages d’une durée de 15 minutes à 30 minutes. Une plongée de 6h de cinéma made in Naija.
Le premier film en compétition visionné fut « Lunch Time heroes » de Seyi Babatope avec Diana Yekni, Dakore Akande et Odenike Odetola. Ce film met en exergue la détermination d’une jeune apprentie-enseignante Banke Adewumi, venant de terminer ses études se retrouvant à enseigner en tant que stagiaire dans une école de renom. 
Ce film relate des faits réels que tout individu peut rencontrer au cours de sa vie notamment les difficultés lorsque l’on arpente le monde du travail. Il faut parfois savoir commencé en bas de l’échelle pour arriver au sommet, voici la morale de de ce film. Une comédie émouvante, réaliste et drôle qui n’a pas laissé la salle indifférente face à un public très réceptif à l’humour qu’ont voulu véhiculer les acteurs. 
Lors de l’échange avec la salle, une fois le film terminé, celui-ci à générer beaucoup de commentaires positifs : « la morale de ce film est très émouvante, la détermination paie toujours», «Félicitation le festival commence bien aujourd’hui ».
Diana Yekni, l’actrice principale a également tenu à laisser un petit message à Okabol : 
Le deuxième long métrage en compétition fut «  The Falling », réalisé par Niyi Akinmolayan avec la jolie Adesua Etomi, actrice principale du film qui m’a accordé deux minutes pour une interview express.

Lors de notre échange une phrase a marqué mon esprit résumant assez bien le film « mon personnage et moi sommes très similaires car elles deux sont capables de se battre pour ceux qu’elles aiment ».

« The Falling », attendu comme l’un des grands vainqueurs de ce festival, est un drame mettant en scène la vie d’un jeune couple récemment marié qui se voit confronté au plus grands des défis de la vie, la perte d’un être cher. Une histoire poignante, dotée d’une touche d’humour utile pour détendre l’atmosphère parfois tendue du film. Le débat de ce film a suscité de nombreuses questions et commentaires auprès du réalisateur et de l’actrice, en voici quelques exemples : «ce film montre bien que l’erreur est humaine » ; « le personnage principale se montre accro au sexe durant le film» qui se vient contrer par la réponse suivante : « au contraire elle est accro à l’amour ».

Clap de fin pour les longs métrages, viens le tour des courts métrages divisés en deux sections.

Les courts métrages de la Section A :

- JOY, réalisé par Solomon Onita Jr. avec Sope Aluko et Bayo Akinfemi, traite d’un sujet rarement abordé dans les films et très difficile à regarder : l’excisassions, âmes sensibles s’abstenir.

- KEKO, de Kingsley Oboro avec  Sunny Dales Emokpaire, Sotonye Hart et Gifty Asante est un court-métrage inspiré de faits réels racontant l’histoire d’un ancien militaire souffrant de stress post-traumatique rentrant chez lui avec un esprit de vendetta.  Un jeu d’acteur très bancal, qui de surcroit a subi quelques moqueries que l’on peut traduire via les gloussements d’une grande majeur partie de la salle.

- PREY, de Sunny King avec Weruche Opia et OC Ukeje fut, à l’en croire les discussions qui se faisaient au sein de la salle entre spectateurs, un court-métrage très apprécié. « Prey » met en scène une jeune femme rentrant de soirée traquée par un psychopathe dans un parking. Le suspens était bel et bien au rendez-vous.

- IRETI, de Tope Oshin avec comme seule actrice Anne Njemanze, aura tendance à laisser le spectateur dans une totale incompréhension, lui donnant très peu de matière pour expliquer ou ne serait-ce que comprendre le sens ou même l’histoire de ce court-métrage.

Les courts métrages de la section B :

- THE ENCOUNTER, de Tolu Ajayi avec Amarachukwu Onoh et Gregory Ojefua nous plonge au sein d’une conversation entre un prisonnier et un général alias Emeka en 1967 pendant la guerre du Biafra. Malgré la bonne performance des acteurs, ce court métrage a su laisser son public assez perplexe.

- THE GOOD SON, de Tomisin Adepeju avec Gbolahan Obisesan, Grace Fitzgerald et Alex Akexander est sans aucun doute l’un des courts métrages les plus émouvants diffusé lors de ce festival. « The good son » met en scène une réunion de famille nigérienne au Royaume-Uni qui va rapidement tourner au cauchemar lorsque les parents apprennent que leur fils a un aveu à faire qui risque de changer leur relation à jamais. Un message très intéressant sur l’intransigeance de certaines familles face la mixité culturelle mais aussi à l’attache de certaines coutumes qui en cas de non-respect entraine un renie incontestable.

- HEX, de Clarence Peters avec Nancy Isime, Scarlet Shotade est un thriller gore assez bien réalisé mettant en scène cinq jeunes rattrapés par le passé et le crime qu’ils ont commis cinq ans auparavant. Un court métrage qui malgré les débords de sang aura su faire rire (peut être involontairement) les spectateurs.

Émouvants, comiques, parfois cruelles et violents, les histoires contées dans ces courts-métrages délivraient un message différent suscitant divers réaction chez les spectateurs.
Dommage qu’après visionnage de ces derniers  il n’y ai eu aucun échanges avec la salle.
Après une courte pause le temps d’une collation nous voilà reconduis de nouveau dans la salle de projection pour l’annonce du gagnant.

Après plusieurs remerciements envers les participants, les sponsors et prestataires, le  grand vainqueur du festival de la Nollywoodweek Paris a été annoncé : « The First Lady », de Omoni 

Oboli, diffusé samedi 4 juin remporte le trophée de cette 4e édition. Ce long métrage raconte l’histoire d’une  prostituée à la dérive qui se fait un ami improbable. Très vite, ils se rendent compte qu’ils ont besoin l’un de l’autre pour survivre. La réalisatrice n’étant pas présente à tenue à laisser un message par vidéo qui fut retransmis à l’ensemble de la salle.

NB : Pour voir les récapitulatifs de la NollywoodWeek du 2 au 4 juin je vous invite à visiter le site www.okabol.com







jeudi 9 juin 2016

REVUE N°9: YOUNGER





Marre de regarder le même type de série ? Une Envie de rigoler ? Alors Younger est la série qu'il vous faut. Réalisateur de Sex and The City, Darren Star s’est remis dans le bain avec la nouvelle it-série intitulée « Younger ».
Pour rentrer dans le vif du sujet, Younger est un série américane ,  basée sur le roman « Younger » de l’écrivaine Pamela Redmon Satran. Avec un casting composé de Sutton Foster, Debi Mazar et Hilary Duff, il est clair qu'on ne s’ennuie pas, je vous le garantis ! Depuis l’annulation de Bunheads, une série de la chaîne FreeForm, nous n’avons plus revu Sutton Foster sur le devant de la scène. C’est donc un grand plaisir de la retrouver sur nos écrans dans un rôle principal dans l'interprétation de Liza Miller.

Qui est Liza?

Liza miller, 40 ans et mère célibataire, essaye de se remettre dans le travail, le seul problème : aucune entreprise ne l’accepte au vue de son âge. Après avoir été confondu pour une jeune fille de 27 ans dans un bar, Liza voit en elle une nouvelle opportunité : elle se fait passer pour une femme de 27 ans avec l’aide d’un relooking fait par sa meilleure amie, Maggie. Armée d’une nouvelle confiance en elle, elle trouve un travail en tant qu’assistante dans une boîte d’éditeur et essaie tant bien que mal de faire carrière tout en restant discrète sur sa vraie identité.

Cette série prouve bien que qu’importe l'âge il ne faut pas baisser les bras et toujours croire en ses rêves. 
Cela  donne beaucoup d'espoir pour toutes générations confondues. Tout ça pour dire qu'à 40 ans on n’est pas forcément has been et que les réseaux sociaux peuvent nous être particulièrement familier.
C’est une série qui regroupe pas mal d'ingrédients : sexy, humour, drame et romance.
Et avec ça, je peux vous assurer que l'on passe plus qu'un agréable moment, cela peut même vous redonner le sourire quand vous pensez que votre vie tourne au cauchemar. (L'expérience qui parle)

Younger en est déjà à sa 2ème saison, croisons les doigts pour qu’elle soit renouvelée pour une 3e.
    

vendredi 1 avril 2016

REVUE N°8 : TOP 10 FILMS THRILLER/DRAME

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Pour ce nouvel article j’ai décidé de vous parler de mon top 10 films thriller/ drame. Alors bien évidemment, il y en a une centaines mais je vais vous faire part de quelques petites pépites.
Je suis consciente que nous possédons tous des goûts différents, c'est pourquoi  je ne dit pas que ce top 10 est universel.




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1)  Le  silence des agneaux, 1991 de Jonathan Demme


  
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2) Pulp Fiction, 1994 de Quentin Tarantino




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             3)  Prisoners, 2013 de Denis Villeneuve




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4) Gone girl, 2014 de David Finsher 





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5)  Seven, 2000 de David Finsher





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6)  American History X, 1994 de Tony Kaye. 






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7)  La Ligne Verte, 1999 de Frank Darabont. 





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8) 12 Hommes En Colère, 1957 de Sidney Lumet. 




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9) Gran Torino, 2008, de Clint Eastwood





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10)  Midnight Express, 1978 d'Alan Parker. 



vendredi 25 mars 2016

REVUE N°7 : 11.22.63




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Étrange titre vous ne trouvez pas ? Cela a attisé ma curiosité et j’espère qu’après avoir lu mon article cela va attirer votre attention …

11.22.63 est une nouvelle mini-série télévisée américaine de Bridget Carpenter, produite par J.J Abrams, composée de 8 épisodes. Cette série est également basée sur le roman au même titre de Stephen King. Certains diraient même que c’est plutôt une adaptation télévisée de Stephen King assez réussie.

Ce n'est pas la première fois que des réalisateurs s'inspirent des œuvres de Stephen King. En effet,  la série « Under the Dome » est également tirée du roman de King. Cependant celle-ci n’a eu que des retours négatifs et a même été contrainte de se voir annulée après 3 saisons.

Un peu d’histoire :

Un professeur de lycée, Jake Eppping ne mène pas une vie très palpitante, en effet il vient de signer les papiers de divorce.  Son vieil ami Al Templeton lui annonce qu’il doit impérativement voyager dans le temps afin d’éviter l’assassinat du président John F. Kennedy mais sa mission est menacée par Lee Harvey Oswald, l’amour et le passé lui-même qui celui-ci ne veut pas être changé et ne doit pas être changé.

Une saison courte, mais avec un suspense palpitant. Pour le peu que j’ai pu voir, c’est déjà devenu l’une de mes séries favorites du moment. Le Casting est composé de James Franco, Josh Duhamel, Sarah Gadon et Chris Cooper. Cela faisait un moment que l’on n’avait pas vu James Franco dans un rôle aussi prometteur, l’un de ses derniers films étant Spring Break avait suscité pas mal de déceptions… Cependant, dans 11.22.63 il a totalement fait justice au personnage et cela dès le premier épisode et semble être dans sa zone de confort.

L’histoire, le style et le ton reste fidèle au roman de Stephen King donc les fans du roman ne risquent pas d’être déçus si cela continue dans cette lancée.

Les épisodes durent 80 min mais je vous l'assure, on ne voit pas le temps passé, et ça c’est souvent un bon signe ! 


Toutefois, la série n’est pour le moment pas encore terminée, espérons néanmoins qu’elle ne soit pas annulée…

mardi 15 mars 2016

REVUE N°6 : ZOOTOPIE



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Zootoopie, LE  film animé de l’année. Réalisé par Bryon Howard et Rich Moore, Frozen peut aller se rhabiller ! Nous pouvons dire que Disney  s’est surpassé pour ce film car il a fait l’unanimité (dans mon entourage ). Il a effectué le meilleur démarrage de l’année en éclipsant Deadpool au box- office.  Il y avait maintenant longtemps que Disney n’avait pas sorti des films mettant en scène des animaux et pour le coup nous pouvons dire que c’est un retour en grâce. 

Zootopie met en scène la vie d’une jeune lapine qui a pour rêve de devenir policière. A sa majorité elle décide de déménager dans la ville ou tout est possible, Zootopie, la ville des animaux. Cependant, la discrimination entre les animaux pèse beaucoup trop dans la ville et met en péril le rêve de Judy Hoops, car il est bien trop dur de s’imposer chez les gros durs, surtout lorsqu’on est une adorable petite lapine. Bien décidée, Judy est bien déterminée à faire ses preuves en s’attaquant à une enquête qui ne lui est pas destinée. Il s’agit de retrouver une personne qui a été porté disparu, Judy s’embarque donc dans une péripétie sans fin l’obligeant à faire équipe avec Nick Wilde, un renard véritablement virtuose de l’arnaque.

Bourré d’humour, zootopie n’a pas un public précis, tout le monde peut le regarder. De plus, il dispose de personnages plus que attachant. En effet, entre les deux protagonistes Judy et Nick qui se lient d’amitié tout le long du films (et pourtant c’était mal parti au début ), ainsi que les paresseux qui a bien su fait rire le public ( rester bien  jusqu’à la fin pour voir ce qu’ils vous réservent), zootopie a réussi à captiver son public du début à  la fin et ça sans même le besoin d’une rengaine de chanson pour assurer le rythme du récit !

Cependant, Disney a toujours un certain type de message dans l’ensemble de ses  films et zootopie n’y a pas manqué. Disney a toujours eu l’idée de bannir le conformisme pour mettre en avant la liberté : «  oser prendre les choses en mains plutôt que de les subir », un beau message qu’a réussi à nous faire transmettre Disney.

lundi 29 février 2016

REVUE N°5 : OSCARS 2016

EN LIVE – Les #Oscars 2016 commentés en direct !



Ça y est, c’est arrivée, la cérémonie tant attendue et appréhendée par les stars s’est déroulée hier soir à Los Angeles dans le Dolby Theater.  Chaque année, les Oscars récompense les meilleures performances cinématographiques de l’année, meilleurs réalisations, cela va du meilleur film au meilleur montage sonore, comme vous pouvez le constater aucune catégorie ne passe inaperçue.

Bien évidemment, la polémique sur le manque de diversité a plané tout le long de la cérémonie et l’hôte Chris Rock en a fait un plaidoyer en dénonçant la cause des acteurs noirs tout en gardant un humour parfois grinçant. Beaucoup de messages ont été dénoncés durant cette soirée, notamment Lady Gaga qui a ému tout le monde avec sa performance « Til It happens to you » en dénonçant le viol qui est omniprésent dans les universités.

Les récompenses n’ont pas été une très grande surprise, la plupart des pronostics étaient corrects. Néanmoins, le point plus surprenant de la soirée fut les 6 récompenses données à Mad Max : Fury Road de George Miller, mérité mais cependant  on se demandait si c’était plus en guise de consolation plutôt qu’une consécration car il faut se le dire; les blockbusters n’ont plus vraiment de reconnaissance dans les cérémonies prestigieuses.

Ensuite, une surprise qui au final n’en était pas vraiment une, fut Spotlight, élu meilleur film, on pensait que cela allait être The Revenant, mais quand Spotlight a remporté meilleur scénario original, on s'en doutait un peu. Certes moins brillant sur la forme, Spotlight est bien plus consistant sur le fond en dénonçant la pédophilie des hommes d’églises, c'est une sorte de lettre d’amour au journalisme d’investigation.

Cependant, soyons honnête, le moment le plus attendu de la cérémonie était de savoir si notre fameux Leonardo Di Caprio allait gagner, et il a fallu qu’il se batte avec un ours, courir dans un froid insoutenable, manger du foie de bisons pour remporter le Graal. Une récompense amplement méritée car ce grand oublié des oscars a pris sa revanche avec un discours inspirant. Son réalisateur et ami très proche Alejandro Inarritu a fait le doublé avec Birdman qui l’année dernière a remporté aussi la statuette pour meilleur réalisateur.

Voici le palmarès complet :

Meilleur scénario original : Spotlight

Meilleur scénario : The Big Short

Meilleure actrice dans un second rôle : Alicia Vikander pour The Danish Girl

Meilleurs costumes : Mad Max Fury Road

Meilleurs décors : Mad Max Fury Road

Meilleurs maquillages : Mad Max Fury Road

Meilleure photographie : The Revenant

Meilleur montage : Mad Max Fury Road

Meilleur montage sonore : Mad Max Fury Road

Meilleur mixage son : Mad Max Fury Road

Meilleurs effets visuels : Ex Machina

Meilleur court-métrage d'animation : Bear Story

Meilleur film d'animation : Vice-Versa

Meilleur acteur dans un second rôle : Mark Rylance, pour Le Pont des espions

Meilleur court-métrage documentaire : A Girl in the River

Meilleur documentaire : Amy

Meilleur court-métrage de fiction : Stutter

Meilleur film étranger : Le Fils de Saul

Meilleure musique : Ennio Morricone pour Les Huit Salopards

Meilleur réalisateur : Alejandro González Iñárritu, pour The Revenant

Meilleure actrice : Brie Larson, pour Room

Meilleur acteur : Leonard DiCaprio, The Revenant

Meilleur film : Spotlight

dimanche 28 février 2016

REVUE N°4 : SPOTLIGHT



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Avec 6 nominations aux Oscars,  3 aux Golden Globes, 1 récompense et 2 nominations aux BAFTA et 5 récompenses aux Independent Spirit Award, Spotlight s’est bien fait remarqué en ce début d’année 2016.  Tiré d’une histoire vraie, Spotlight est considéré comme l’un des meilleurs films de l’année 2016 dont sa nomination pour meilleur film aux Oscars.  De quoi s’agit-il ?  Spotlight est un drame américain de Tom Mccarthy tourné en 2015, portant sur des agressions sexuelles sur des mineurs par des hommes d’églises depuis 1970 (morbide hein ?). Une équipe de journaliste du Globe enquête et essaye de mettre à jour ce scandale mis sous silence.
Avec un sujet tellement poignant, on se dit que c’est difficile d’en faire un  film… mais Tom McCarthy a su traité ce sujet à merveille en mettant en scène des journalistes plus que déterminé à faire éclater la vérité au grand jour. Notons que Spotlight bénéficie d’une très bonne distribution avec Michael Keaton, Rachel McAdams, Mark Ruffalo, Liev Schreiber, Stanley Tucci…). Une performance bluffante des acteurs notamment de Mark Ruffalo qui était prêt à tout pour dénoncer la vérité, plus particulièrement  (Attention SPOILERS) une scène où il explose littéralement devant toute son équipe car il avait tout ce qu’il fallait pour exposer les faits du scandale.
Rentrons plus en détails maintenant  … Dans Spotlight, nous remarquons que Boston n’est pas une ville comme les autres. En effet considéré comme «  la plus grande des petites  villes d’Amérique, tout le monde semble se connaître » le problème c’est que tout le monde est au courant mais personne ne fait rien. Nous pouvons noter que la place de l’Eglise y est proéminente mais au final incarne une organisation criminelle dont tout le monde semble ignorer.  Spotlight met en lumière « l’abus spirituel » c’est-à-dire un abus qui est mis sous silence, touchant les victimes qui sont plongées dans une honte insoutenable qui les mènent à une dépression voir le suicide pour certains.  
Comme le dit avec une vérité poignante le personnage de Stanley Tucci, Mitchell Garabedian  dans le restaurant avec le personnage de Mark Ruffalo « Il faut un ville pour élever un enfant. Il en faut une pour abuser de lui.  »
Basé sur des faits divers qui se révèlera être l’un des plus gros scandale jamais dévoilés, Spotlight est un bon film avec une intrigue à la fois prenante et touchante et possède tout les atouts pour être le film de l’année à la cérémonie des Oscars