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Dimanche 5 juin 2016 a eu lieu la clôture du festival
Nollywood Week à l’Arlequin dans le 7e arrondissement de Paris. Durant
cet évènement, nous avons fait le take over du snapchat de mboa237 et
iamnaija237 afin de faire partager au plus grand nombre d’entre vous cette
dernière journée du festival.
La diffusion des films en compétition a débuté à 14h avec
deux longs métrages accompagnés d’un échange convivial avec la salle en présence
des acteurs et réalisateurs. S’en est suivi 7 courts métrages d’une durée de 15
minutes à 30 minutes. Une plongée de 6h de cinéma made in Naija.
Le premier film en compétition visionné fut « Lunch
Time heroes » de Seyi Babatope avec Diana Yekni, Dakore Akande et Odenike
Odetola. Ce film met en exergue la détermination d’une jeune apprentie-enseignante
Banke Adewumi, venant de terminer ses études se retrouvant à enseigner en tant
que stagiaire dans une école de renom.
Ce film relate des faits réels que tout individu
peut rencontrer au cours de sa vie notamment les difficultés lorsque l’on
arpente le monde du travail. Il faut parfois savoir commencé en bas de
l’échelle pour arriver au sommet, voici la morale de de ce film. Une comédie émouvante,
réaliste et drôle qui n’a pas laissé la salle indifférente face à un public
très réceptif à l’humour qu’ont voulu véhiculer les acteurs.
Lors de l’échange
avec la salle, une fois le film terminé, celui-ci à générer beaucoup de
commentaires positifs : « la morale de ce film est très émouvante, la
détermination paie toujours», «Félicitation le festival commence bien
aujourd’hui ».
Diana Yekni, l’actrice principale a également tenu à laisser un petit message à Okabol :
Diana Yekni, l’actrice principale a également tenu à laisser un petit message à Okabol :
Le deuxième long métrage en compétition fut « The
Falling », réalisé par Niyi Akinmolayan avec la jolie Adesua Etomi,
actrice principale du film qui m’a accordé deux minutes pour une interview
express.
Lors de notre échange
une phrase a marqué mon esprit résumant assez bien le film « mon
personnage et moi sommes très similaires car elles deux sont capables de se
battre pour ceux qu’elles aiment ».
« The Falling », attendu comme l’un des grands vainqueurs de ce festival, est un drame mettant en scène la vie d’un jeune couple récemment marié qui se voit confronté au plus grands des défis de la vie, la perte d’un être cher. Une histoire poignante, dotée d’une touche d’humour utile pour détendre l’atmosphère parfois tendue du film. Le débat de ce film a suscité de nombreuses questions et commentaires auprès du réalisateur et de l’actrice, en voici quelques exemples : «ce film montre bien que l’erreur est humaine » ; « le personnage principale se montre accro au sexe durant le film» qui se vient contrer par la réponse suivante : « au contraire elle est accro à l’amour ».
Clap de fin pour les longs métrages, viens le tour des
courts métrages divisés en deux sections.
Les courts métrages de la Section A :
- JOY, réalisé par Solomon Onita Jr. avec Sope Aluko et Bayo
Akinfemi, traite d’un sujet rarement abordé dans les films et très difficile à
regarder : l’excisassions, âmes sensibles s’abstenir.
- KEKO, de Kingsley Oboro avec Sunny Dales Emokpaire, Sotonye Hart et Gifty
Asante est un court-métrage inspiré de faits réels racontant l’histoire d’un ancien
militaire souffrant de stress post-traumatique rentrant chez lui avec un esprit
de vendetta. Un jeu d’acteur très
bancal, qui de surcroit a subi quelques moqueries que l’on peut traduire via
les gloussements d’une grande majeur partie de la salle.
- PREY, de Sunny King avec Weruche Opia et OC Ukeje fut, à
l’en croire les discussions qui se faisaient au sein de la salle entre
spectateurs, un court-métrage très apprécié. « Prey » met en scène une
jeune femme rentrant de soirée traquée par un psychopathe dans un parking. Le
suspens était bel et bien au rendez-vous.
- IRETI, de Tope Oshin avec comme seule actrice Anne
Njemanze, aura tendance à laisser le spectateur dans une totale incompréhension,
lui donnant très peu de matière pour expliquer ou ne serait-ce que comprendre le
sens ou même l’histoire de ce court-métrage.
Les courts métrages de la section B :
- THE ENCOUNTER, de Tolu Ajayi avec Amarachukwu Onoh et
Gregory Ojefua nous plonge au sein d’une conversation entre un prisonnier et un
général alias Emeka en 1967 pendant la guerre du Biafra. Malgré la bonne
performance des acteurs, ce court métrage a su laisser son public assez
perplexe.
- THE GOOD SON, de
Tomisin Adepeju avec Gbolahan Obisesan, Grace Fitzgerald et Alex Akexander est
sans aucun doute l’un des courts métrages les plus émouvants diffusé lors de ce
festival. « The good son » met en scène une réunion de famille
nigérienne au Royaume-Uni qui va rapidement tourner au cauchemar lorsque les
parents apprennent que leur fils a un aveu à
faire qui risque de changer leur relation à jamais. Un message très
intéressant sur l’intransigeance de certaines familles face la mixité
culturelle mais aussi à l’attache de certaines coutumes qui en cas de
non-respect entraine un renie incontestable.
- HEX, de Clarence Peters avec Nancy Isime, Scarlet Shotade est
un thriller gore assez bien réalisé mettant en scène cinq jeunes rattrapés par
le passé et le crime qu’ils ont commis cinq ans auparavant. Un court métrage
qui malgré les débords de sang aura su faire rire (peut être involontairement)
les spectateurs.
Émouvants, comiques, parfois cruelles et violents, les
histoires contées dans ces courts-métrages délivraient un message différent
suscitant divers réaction chez les spectateurs.
Dommage qu’après visionnage de ces derniers il n’y ai eu aucun échanges avec la salle.
Dommage qu’après visionnage de ces derniers il n’y ai eu aucun échanges avec la salle.
Après une courte pause le temps d’une collation nous voilà
reconduis de nouveau dans la salle de projection pour l’annonce du gagnant.
Après plusieurs remerciements envers les participants, les
sponsors et prestataires, le grand
vainqueur du festival de la Nollywoodweek Paris a été annoncé : « The
First Lady », de Omoni
Oboli, diffusé samedi 4 juin remporte le trophée de
cette 4e édition. Ce long métrage raconte l’histoire d’une prostituée à la dérive qui se fait un ami
improbable. Très vite, ils se rendent compte qu’ils ont besoin l’un de l’autre
pour survivre. La réalisatrice n’étant pas présente à tenue à laisser un message
par vidéo qui fut retransmis à l’ensemble de la salle.
NB : Pour voir les récapitulatifs de la NollywoodWeek du 2 au 4 juin je
vous invite à visiter le site www.okabol.com